J’ai eu le grand plaisir d’échanger avec Sarah Gooding de WPTavern sur WordCamp Paris, la grande rencontre de la communauté WordPress française qui a eu lieu ce weekend passé. Vous pouvez lire son article en anglais ici – ci-dessous je vous propose une traduction de notre Q&A.
Est-ce que l’évènement t’a plu ? À combien de conférences as-tu assisté ?
C’était vraiment un événement exceptionnel. Les organisateurs étaient à la hauteur de nos attentes. J’ai donc assisté à 10 des 23 conférences et autres ateliers proposés. Nous n’avions pas de « journée contributeur » comme on a pu le voir à d’autres WordCamps. Au lieu de cela, il y avait deux salles qui tournaient à plein régime : une dédiée aux conférences, l’autre avec un format atelier, nous permettant d’aller plus en profondeur sur certains sujets. Il était souvent difficile de choisir entre les deux !
Quelles étaient tes présentations favorites ?
Il y avait beaucoup de sujets intéressants, y compris une table ronde sur les enjeux du thème. Mais, pour moi, il y avait deux prestations qui sont vraiment sorties du lot : « The Multilingual Blogging Software Dilemma (and ways to solve it) » par Caspar Hübinger, et « Comprenez et maitrisez les fameux hooks WordPress » présentée par Julio Potier. Non seulement ils étaient pointus concernant leur sujet, mais les prestations étaient aussi à la limite du spectacle alliant l’humour tout du long. C’est peu de dire qu’ils ont frappé fort !
Y avait-il des présentations en anglais ou était-ce seulement en français ? Les conférenciers du coin étaient-ils bien représentés ?
C’était le 3e WordCamp Paris officiel et aussi la toute première année que les organisateurs l’ont ouvert aux non-francophones. La majorité des conférences étaient quand même en français, mais il y en a eu quatre présenté en anglais. Hormis celle de Caspar, Sara Rosso était là pour nous parler des dix prochaines années de WordPress et comment les agences pourraient s’y préparer ; Noel Tock nous a parlé de design UI ; et Marko Heijnen nous a raconté l’histoire de WordPress.
Les orateurs français venaient globalement de partout — alors que les WordCamps se passent uniquement à Paris pour l’instant, la communauté WordPress française s’ancre de plus en plus sur le plan régional. Je n’oublie pas nos voisins francophones de Belgique et de Suisse qui étaient également présents.
Comment caractérises-tu la communauté WordPress française ? En quoi est-elle unique ?
Si tu m’avais posé la question il y a un an, j’aurais répondu, « fracturée et têtue », mais ce n’est plus du tout le cas. J’ai le fort sentiment que quelque chose de très spécial s’est passée au WordCamp Europe en octobre dernier, quelque chose qui a crée une vague d’énergie sur laquelle on surf encore aujourd’hui. Les gens s’unissent, s’ouvrent et comblent les fossés. Il y a une tonne d’énergie créatrice et de talent ici. Ce qui manquait, était le véritable esprit de partage et d’échange — de communauté ! Ça change et c’est vraiment passionnant à voir et d’en faire partie.
En quoi WordCamp Paris est-il unique comparé à d’autres WordCamps auquels tu as assisté ?
C’était mon 3e WordCamp après la 2e édition de WCParis l’an dernier, puis WCEU qui a eu lieu à Leiden au Pays Bas en octobre 2013. Donc, peu d’expérience pour faire une comparaison. Je pense qu’on y retrouve la même tendance vue d’ailleurs, du moins, d’après ce que j’entends. C’est une évolution depuis le purement technique vers un événement qui traite tous les aspects et s’adresse aussi à tous les utilisateurs, de l’écosystème WordPress.
Le format atelier est probablement aussi, une originalité de chez nous. Nous n’avons pas de « contributor day », mais nous proposons à la place une série de sessions qui tente de creuser d’avantage des sujets tels que les hooks, les sites multilingues, le SEO, l’API BuddyPress, le pourquoi et comment des plugins, mais aussi comment travailler avec Advanced Custom Fields. Pour l’année prochaine, je vais préconiser une augmentation du temps des ateliers afin qu’on puisse aller plus loin sur les différents sujets et permettre plus de discussion.
Grégoire Noyelle dit
Merci Jenny.
Assurément, il s’est passé quelque-chose au #wceu de 2013. Et ce n’est que le début.
imath dit
Génial !
Bravo Jenny 🙂